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Les labels en cosmétique, on en pense quoi ? #2

Après cette petite présentation concernant les labels, rentrons dans le vif du sujet ! Comme expliqué en début de semaine, il existe des labels pour biologique et écologique, on vous laisse aller consulter l’article précédent pour mieux comprendre la suite ! 

Les chefs des labels 

Cosmebio et Ecocert sont les deux labels les plus connus en cosmétique. Ils œuvrent tous deux pour la cosmétique biologique et ont travaillé ensemble sur le « cahier des charges de la cosmétique écologique et biologique Ecocert » en 2002. Ce sont deux structures différentes, indépendantes l’une de l’autre, aux statuts et aux missions distinctes :

Ecocert est un organisme de certification, indépendant et accrédité.
Ecocert contrôle les produits selon ce cahier des charges et délivre la certification bio. Les produits concernés portent obligatoirement la mention « certifié par Ecocert ». C’est la seule mention qui garantit la certification bio pour le consommateur. Le produit peut ainsi être commercialisé en revendiquant sa qualité « bio ». 

Cosmébio est une association professionnelle française, qui rassemble certains fabricants de cosmétique certifiée bio. À ce titre, Cosmébio a pour objectif de faire la promotion de la cosmétique certifiée bio auprès des consommateurs français. Sa mission n’est ni le contrôle ni la certification des cosmétiques.
 Pour communiquer, elle utilise les outils suivants : la « Charte Cosmébio », qui est une version simplifiée du cahier des charges d’Ecocert.
L’adhésion à cette association n’est pas obligatoire, et elle n’apporte aucune garantie supplémentaire ou différente de la certification Ecocert : les entreprises peuvent devenir adhérentes à Cosmébio seulement si elles fabriquent des cosmétiques déjà certifiées bio par un organisme de certification, comme Ecocert.

Pour être certifié Ecocert (et donc éventuellement Cosmébio) il faut :

Pour le label écologique : 95 % d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle et 5 % de l’ensemble des ingrédients issus de l’agriculture bio.

Pour le label biologique : 95 % d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle et 20 % de l’ensemble des ingrédients issus de l’agriculture biologique (depuis le 1er Janvier 2017 et l’instauration de COSMOS ORGANIC).

Les colorants et parfums synthétiques, ainsi que les dérivés de la pétrochimie sont interdits (comme la paraffine, les silicones…) mais également les matières éthoxylées (comme les sulfates ou les PEG).

Cependant, il y a quelques petits inconvénients à ces labels :
– Les conservateurs synthétiques qui existent à l’état naturel sont autorisés (c’est-à-dire que ces molécules existantes dans la nature sont reproduites à l’identique en labo). C’est à se demander pourquoi ne pas utiliser directement leurs équivalents naturels ? Une histoire de coût probablement…

– Les dérivés d’huile de palme sont autorisés

– Il n’y a pas d’obligation d’utiliser des emballages 100% recyclables, les packaging PET (= polyéthylène téréphtalate = plastique) sont autorisés.
– On est encore à 95% de naturel… A quand les 100% d’ingrédients d’origine naturelle ? C’est ce à quoi veut tendre le label COSMOS, mais c’est pas du tout cuit.

Ces labels sont donc des indicateurs assez fiables de la qualité d’un produit mais à vous d’essayer de choisir des packagings les plus respectueux possible de l’environnement et de toujours jeter un œil à la liste des ingrédients… 

Pour aller plus loin…

Voici un tour d’horizon des principaux autres labels qu’on peut trouver pour choisir une cosmétique éthique :

Le pionnier 

Nature & Progès est né en 1964. Le cahier des charges est co-construit entre les membres de l’association qui sont des agriculteurs et producteurs soucieux de leur impact environnemental. Nature & Progrès prend en compte dans sa charte aussi bien le produit en lui même mais aussi les valeurs des fermes et entreprises. Leurs engagements sont assez complets : 95% d’ingrédients d’origine naturelle minimum, huile de palme, pétrochimie et dérivés interdit, il privilégie au maximum les ingrédients bio lorsque cela est possible, il y a des consignes relatives à la gestion de l’eau et des énergies… Le bémol reste encore sur les packagings en PET qui sont autorisés, et ça c’est bien dommage ! 

Les gentils avec les animaux

Le label « Cruetly Free PETA » atteste que les entreprises utilisant ce label n’effectuent pas de tests sur les animaux pour leurs ingrédients, formulations ou produits finis. Attention, la simple mention « cruelty-free » n’est pas un label ! Concernant le véganisme (absence d’ingrédients d’origine animale et de tests), on trouve le « Cruelty Free & Vegan PETA » (à ne pas confondre avec son petit frère Cruelty Free tout court cité plus haut), le « Eve Vegan » créé par l’organisme français EXPERTISE VEGAN EUROPE et le « Vegan Society », créée par l’association du même nom. Il existe des nombreux pictogrammes pour indiquer qu’un produit est végane, alors on jette quand même un petit coup d’œil sur internet aux avis et aux valeurs de la marque.

Le guide Michelin de la cosmétique 

La mention Slow cosmétique est un logo et non un label officiel. À la manière du guide Michelin qui attribue des étoiles aux restaurants qu’il juge les meilleurs, l’Association Slow Cosmétique remet chaque année la Mention Slow Cosmétique à des marques cosmétiques qui valent le détour.  Elle ne s’intéresse pas qu’à la formule ! Le marketing doit être sain et raisonnable lui aussi, donc exit les marques qui n’ont qu’une seule gamme bio et éthique. Pour avoir la mention Slow cosmétique il faut répondre aux critères des 4 piliers ci-dessous :

4-piliers-slowbd

Il existe de nombreux labels encore avec des critères spécifiques, nous vous avons présenté ceux que l’on retrouve chez Wakey (et quelques autres) mais si vous êtes curieux, vous en dénicherez d’autres sur internet ! 

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