Application cosmétique, kezaco ? Part #1

Il est parfois compliqué de savoir vers quels cosmétiques se tourner lorsque l’on ne sait pas lire la composition d’un produit… Le large choix de produits de beauté, qu’ils soient industriels, biologiques ou encore mieux véganes (héhé), rend la mission périlleuse… L’application cosmétique rentre alors en jeu !
Armé de nos smartphones, ces applications notent la composition des produits pour nous permettre de faire le tri.
Décryptons ensemble le fonctionnement de ces outils mobiles.

Le principe d’une application cosmétique

Né en 2017, Yuka est le précurseur d’un nouveau choix de consommation, plus éthique et durable. Lancé uniquement pour l’alimentation au départ, cette application (gratuite) permet de scanner le code barre d’un produit, avoir une note globale et le détail de chaque ingrédient avec son degré de dangerosité. Le principe est le même pour les produits cosmétiques ! On trouve de nombreuses applications aujourd’hui, mais elles ne délivrent pas toutes les mêmes informations et ont des buts et des propriétés différentes… Il s’agit de garder les plus pertinentes en prenant en compte deux critères majeurs : notre santé et l’environnement. 

Les 2 principales sources d’informations d’une application cosmétique

La nomenclature internationale des ingrédients cosmétique (plus connu sous le nom d’INCI) regroupe l’ensemble des ingrédients utilisés dans des produits cosmétiques permettant de savoir si ce produit est fiable ou non.
En Europe, son utilisation est obligatoire pour les cosmétiques depuis 1998 : tous les cosmétiques doivent indiquer sur leur emballage la liste complète des ingrédients dans l’ordre décroissant de leur quantité et sous leur dénomination INCI. Cependant, cette nomenclature a ses limites et ne donne pas d’indication sur l’impact du produit sur la santé ou encore sur l’environnement. De plus il faut être trèèèès patient pour trouver l’ensemble des ingrédients d’un de nos produit dans le moteur de recherche !

Une application cosmétique peut également se baser sur l’open data. Il existe une base de données collaborative sous licence ouverte nommée « Open Beauty Facts », qui propose des informations sur les produits cosmétiques en se fiant aux codes barres. Un peu comme Wikipédia, les fiches des produits sont créées par des utilisateurs, pour des utilisateurs. Toutes les fiches ne sont pas vérifiées, cependant une alarme est déclenchée si la composition d’un produit semble aberrant.

Qu’est ce qui est évalué ?

Ces applications permettent de savoir si les ingrédients d’un produit ont un impact sur l’environnement mais également sur notre santé. La note « santé » évalue les risques et les apports liés à l’utilisation d’un produit sur notre corps : cancers et pathologies liées aux substances chimiques, perturbateurs endocriniens… La note « environnement » évalue les possibles impacts sur la planète : le changement climatique, la pollution des eaux et des sols, la dégradation de la biodiversité…
Il peut parfois y avoir des informations contradictoires : par exemple un produit peut être mal noté car il contient des allergènes, mais ceux-ci ne sont pas forcément nocifs sur notre santé !

Contourner le système ? Tout est possible

Les entreprises et les grands groupes sont très malins et savent pertinemment comment perdre les consommateurs. Généralement, beaucoup de produits qui sont dit « naturels » ne le sont pas vraiment… Certains peuvent cacher des ingrédients de synthèse nocifs derrière la mention « parfum » et peuvent ainsi tromper le consommateur. Méfiance donc sur les produits qui ne seraient pas 100% naturels… En tout cas chez Wakey, vous pouvez vous fier à notre Charte qu’on vous détaille ici !

Il y a du positif et des choses à revoir concernant les applications de notation de cosmétiques. Restez en alerte, un article complémentaire arrive très vite sur le Wakeypédia pour comparer les spécificités de plusieurs applications et permettre de faire les meilleurs choix par la suite !